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et abandonnait les distractions qu’il trouvait hors de chez lui. Pour lui procurer un peu de vin à ses repas, et une meilleure nourriture, elle travailla au-delà de ses forces, passant souvent les nuits à l’ouvrage, pendant que ses deux enfans et son mari dormaient. Dès qu’ils étaient reveillés, ils travaillaient aussi de tout leur pouvoir ; Constantine cousait avec sa mère ; Ludovico faisait ses dessins, qu’il vendait toujours assez bien à son marchand ; mais malgré tous ses efforts pour se surmonter, il se sentait quelquefois près de succomber au chagrin, lorsqu’il voyait au travers de leur sourire, les traces de la maladie sur le visage pâle et abattu de ses bien-aimés parens. Sa petite sœur, qu’il aimait passionnément, livrée à un travail assidu et même assez pénible pour ses petits doigts, au lieu