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que celui qu’il avait éprouvé, devait avoir affecté cruellement un esprit sujet à se laisser aller à toutes les impulsions. Sa santé en avait souffert autant que son moral. Il était faible, abattu, hors d’état de se remettre à l’ouvrage ; et il prit insensiblement l’habitude d’aller passer plusieurs heures de la journée dans un café voisin, mais non pour boire ou pour jouer, il n’aimait ni l’un ni l’autre. Sa délicatesse naturelle, un vif sentiment de ses devoirs le préservaient de ce danger qu’Agnès ne redoutait pas pour lui. Elle était plutôt bien aise que dans son état de faiblesse, il eût occasion de boire de temps en temps un verre de vin, car il n’en paraissait jamais sur leur table. Mais M. Lewis ne savait pas se tenir dans un juste milieu ; il usa et il abusa tellement de la permission, qu’il passait ses journées en-