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à éclairer son jugement sans affaiblir son respect et son amour pour celui qui lui avait donné la vie, à lui faire sentir combien les talens les plus supérieurs sont inutiles pour le bonheur, lorsqu’ils ne sont pas dirigés par la sagesse et la raison, et que c’était là ce qui avait produit le mal que son cœur était appelé à plaindre et à partager, et son industrie et sa bonne conduite, à réparer. Ah ! quelle cruelle tâche pour cette bonne mère et cette tendre épouse, qui ne s’était jamais écartée de la stricte ligne de ses devoirs ; qui, dans chaque situation douloureuse, chaque alternative de chagrin ou de misère, avait toujours trouvé dans son cœur, de l’activité pour subvenir à la détresse, de la force d’esprit pour la soutenir, de la patience pour l’endurer, de l’amour pour l’adoucir ; qui joignait la fer-