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par un gentilhomme qui le payait libéralement, et craignant qu’il ne se vouât aux portraits, pour lesquels il n’avait pas besoin de son secours, lui offrit de lui avancer encore une somme, sous la condition expresse que, pendant six mois, il ne travaillerait pour aucune autre personne que lui. En vain Ludovico supplia son père en versant des larmes, de ne plus se mettre sous la dépendance de cet homme rapace, qui ne cherchait qu’à gagner sur lui et à le déprécier. M. Lewis ne voulut rien entendre, trop heureux d’avoir de l’argent à donner à son imprimeur. Il dit à son fils qu’il consentait de grand cœur à peindre pendant six mois encore pour Sinister et pour son poëme, et qu’il lui était égal d’altérer sa réputation de grand peintre, pour acquérir celle de grand poëte, qui le rendrait encore plus illustre, etc. etc.