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pensaient à Londres plus du double qu’à la campagne, en vivant avec plus de frugalité. Leur travail n’était pas beaucoup plus payé, et celui de Ludovico et le sien étaient arrêtés par cette occupation.

À la fin l’important ouvrage fut fini, et le pauvre Lewis sentit encore le délice d’avoir produit et perfectionné quelque chose qui le rendrait célèbre et qui méritait de passer à la postérité. Mais quoique persuadé de ses moyens et complètement convaincu de l’inspiration de son génie, il éprouvait dans cette occasion une extrême répugnance à publier cet ouvrage, à s’embarquer dans la carrière littéraire, à s’exposer aux jugemens du public ; réalisant ce qu’un écrivain français a dit sur les Anglais, qu’ils sont honteux des ouvrages qui leur font le plus d’honneur. Lorsqu’il avait composé