sage qui écrit un ouvrage, le laisse de côté précisément pendant sept années, et au bout de ce temps-là, le relit avec plus de calme, et le corrige. Je suppose, mon cher, que vous voulez faire de même. J’ai eu dernièrement un grand plaisir à entendre lire à Ludovico ; je suis persuadée que loin d’être, comme vous le dites, un mauvais poëme, il mérite que vous y mettiez tous vos soins et que vous le fassiez imprimer. On publie tous les jours des ouvrages très-inférieurs, même à ce qu’il est à présent, et vous pouvez encore le perfectionner beaucoup en le revoyant. M. Lewis secoua la tête, haussa les épaules, et répondit avec humeur : ne m’en parlez plus. J’en ai jugé comme vous une fois ; c’était prévention d’auteur, sans doute, puisqu’on ne voulut pas l’imprimer à York. Agnès et Ludovico se turent, mais ce
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