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édition des poésies de Collins, et sans oser répondre, il passa la main dessus

Allons, dit le gentilhomme, c’est celui-là que vous voulez ; je vous le donne de tout mon cœur : voyons ce que c’est. Ah ! c’est Collins, dit-il, en ouvrant le volume ; vous aimez la poésie à ce qu’il me paraît ?

Oui Monsieur, répondit Ludovico, mais j’en lis bien rarement.

Vous employez mieux votre temps, sans doute ; il y a, en effet, beaucoup de lectures plus utiles ; mais c’est un délassement agréable. Quelles poésies avez-vous lues ?

Ludovico hésita un moment, puis il dit : le poëme de Constantin-le-Grand.

Vous êtes plus savant que moi, mon petit ami ; non-seulement je n’ai jamais lu ce poëme, mais j’ignorais son existence.