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avait tant réjoui sa bonne mère lorsqu’il était revenu de l’école, mais pour ces Messieurs, il n’en était que plus intéressant. Attirés par la curiosité, ils entrèrent avec lui chez le marchand à qui il vendait ses dessins ; et sa modestie, son talent, son bon sens ne les enchantèrent pas moins que son aimable figure. Ils le questionnèrent, et en apprenant qu’il était le fils d’un peintre de paysages, ils se firent conduire dans l’atelier de son père. S’ils avaient trouvé sur le chevalet, une de de ses belles productions, ils l’auraient peut-être achetée, ou du moins ils auraient parlé à leurs connaissances de cet habile artiste, et lui auraient fait une réputation ; mais ils ne virent chez lui que les petits tableaux vendus d’avance à Sinister, à deux guinées pièce, et peints avec assez de négligence, ce qui ne leur donna pas grande