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trouva un marchand, qui tenait une boutique de ce genre, et qui lui acheta et lui paya comptant tout ce qu’il lui apportait. Il parvint ainsi à n’être du moins pas à charge à ses parens, et à se procurer sa subsistance ; maïs à Londres où tout est si cher, il ne put faire davantage malgré son assiduité au travail, qu’il ne quittait que pour porter ses dessins à son marchand, et les tableaux de son père à M. Sinister, le brocanteur.

Dans ces courses, il fut remarqué par deux particuliers, frappés de la grâce et de l’aisance de ses manières, ainsi que de la noblesse et de l’intelligence de sa physionomie, qui contrastait singulièrement avec l’apparence de pauvreté qui n’était que trop visible dans ses vêtemens usés, mais aussi propres qu’il était possible. Il avait aussi perdu l’air de santé qui