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talent, lui faisait perdre dans l’obscurité son nom et sa réputation, et complétait sa ruine. Ludovico le sentait et se rappelant les bons conseils de M. Higgins, il se creusait l’esprit pour trouver les moyens de délivrer son père de ce second esclavage, pendant que sa mère cousait sans cesse des gants pour acquitter son loyer. Ludovico se remit à dessiner ; Agnès l’aidait dès qu’elle avait un instant. Tous les deux avaient faits des progrès ; et Ludovico continua le genre dans lequel il avait d’abord réussi. Il peignit. des enfans dans leurs jeux, dans leurs différentes attitudes ; sa sœur lui servait toujours de modèle pour les petites filles, et il dessinait les jeux des petits garçons d’après les doux souvenirs de l’institut de Fulneak. Il variait ses petits tableaux avec beaucoup d’intelligence et d’imagination, « et il