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CHAPITRE XII.

M. Lewis désirait d’obtenir le suffrage de quelques artistes, pour ses deux tableaux ; il se présenta chez plusieurs peintres, qu’il avait eu l’occasion de rencontrer avant son mariage, et chez d’autres dont le nom avait assez de célébrité pour qu’il fussent considérés comme les patrons de ceux qui cultivent les beaux arts. Il fut reçu par les premiers avec froideur, comme un homme que sa longue absence avait fait oublier, ou comme un compétiteur redoutable qu’on était charmé d’éloigner ; par les seconds avec plus d’urbanité, mais pas avec assez d’intérêt pour encourager un esprit aussi fier à se mettre sous leur