Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/32

Cette page n’a pas encore été corrigée

irait bien au-delà de ce qu’il pouvait attendre de son pinceau.

Le cœur de la pauvre Agnès succombait de chagrin  ; elle savait que M. Lewis père s’était ruiné dans cette occupation : son fils, moins habile que lui, n’ayant pas l’habitude de ce genre de travail, ne devait pas mieux y réussir. Il fallait commencer par acheter outils nécessaires, faire des essais, payer bien cher des ouvriers pour exécuter ce qu’il imaginait, sans être sûr de réussir, elle ne voyait devant elle que la récapitulation de ses peines et de sa misère. Ludovico devait venir passer, chez ses parens, les vacances d’été, elle s’en était fait une fête, mais elle craignait actuellement ou qu’il n’adoptât le nouveau travail de son père, ou qu’il ne condamnât sa versatilité. Elle résolut donc de le laisser à l’école, et ce fut dans la visite qu’elle