Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/29

Cette page n’a pas encore été corrigée

tableau, sans rien faire enfin de tout ce qu’il aurait dû, il retourna subitement à Leeds chercher les consolations de sa femme, et se déchaîner contre une profession où il avait été si cruellement déçu.

Agnès appliqua sur les blessures de son amour-propre le baume de ses douces consolations ; elle lui dit qu’il n’avait rien perdu puisque son talent lui restait, qu’il avait à présent trouvé le vrai moyen de le rendre utile à sa famille, en l’employant à enseigner son art aux gens en état de le payer. Elle ajouta que depuis qu’il recevait ses écoliers chez lui, elle croyait avoir saisi sa manière d’enseigner, et qu’elle espérait pouvoir l’aider avec succès. La bonne Agnès s’attendait peu à sa réponse.

Je renonce pour jamais, dit-il avec fermeté, à la peinture, au dessin, à