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Aussi chaque jour de courrier leur donnait à tous deux une extrême émotion en pensant qu’il en serait sûrement parlé dans les papiers-nouvelles mais il n’en était pas question. Elle partagea l’inquiétude de son mari, et quand il proposa un voyage à Londres, avec elle, pour aller s’assurer si le tableau était bien arrivé, et s’il était placé à son avantage, elle n’opposa rien à ce plan, que l’inutilité de doubler la dépense du voyage en y allant avec lui ; mais elle sentit combien il était naturel qu’il allât s’informer du sort de son ouvrage. Elle l’encouragea donc à partir sans elle, et s’occupa de tous les préparatifs pour cette course, le priant seulement de ne pas la prolonger plus qu’il serait nécessaire et de revenir le plutôt possible, afin que ses écoliers ne perdissent pas trop de temps,