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sur qui elle avait fait une forte impression, et qui savait que son père ne s’opposerait pas à cette union, lors même que cette aimable jeune fille ne lui aurait rien apporté, était fâché qu’elle eût cette somme. Mais c’était si peu de chose en comparaison de la fortune de son père, qu’il ne pût être soupçonné d’intérêt lorsqu’il lui offrit ses vœux qui ne furent point rejetés. Ce mariage eut lieu dès qu’il eut pris les ordres. Constantine fut heureuse, et Ludovico, charmé d’avoir un frère dans son ami. Agnès partagea sa vie entre ses enfans et ses parens tant qu’ils vécurent, et trouva avec ces objets chéris la récompense de ses vertus.

Et notre Ludovico ? Il connut aussi tout le charme du bonheur domestique ; et devint l’heureux époux de miss Fanny Lloyd, l’aînée des élèves de sa mère, et qui la chérissait tendre-