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marché et vous convenant si bien, que j’ai cru pouvoir l’acheter pour vous sans vous consulter. Votre fils a voulu se charger de la meubler, et je pense que vous l’acceptez pour locataire et pour pensionnaire. Il est riche à présent votre Ludovico, et pourra vous payer une bonne pension.

— Il est du moins riche en vertu, s’écria son heureuse mère en l’embrassant tendrement. Il est le meilleur des fils, et vous les meilleurs des amis.

— Qui vous aiment et vous respectent, votre bon fils et vous, comme vous méritez de l’être, dit M. Joung attendri. Oui, malgré sa jeunesse, Ludovico par sa bonne conduite a des droits au respect ! Il m’a payé bien au-delà de ce que j’ai fait pour lui, et je le confonds dans mon cœur avec mon propre fils.

Pendant qu’Agnès écoutait avec