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nombreux, mais bien choisis, qu’elle aimait à réunir chez elle. Jamais le jeune artiste n’y parut déplacé, pouvant parler de tout avec intelligence.

Il ne se mettait point en avant, attendait qu’on lui adressât la parole : če qui arriva souvent quand on l’eut entendu. Ce fut là qu’à la prière instante de lady Villars, il lut le beau poëme de son père. Tous ceux qui l’entendirent en furent enchantés, et tout d’une voix lui conseillèrent de le faire imprimer au moyen d’une souscription à laquelle chacun s’intéresserait, et d’en soigner l’édition de son mieux. Ludovico, qui désirait passionnément de rendre cet hommage à la mémoire de son père, y mit beaucoup de zèle. Après avoir prié lady Villars de l’aider à choisir les sujets, il dessina et grava lui-même, pour chaque chant, une belle taille-douce ; ce ne fut