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honneur à son pays. Il se recommanda bientôt lui-même par son zèle, son application, ses talens. On lui donna tous les secours nécessaires à son avancement, et ses ouvrages obtinrent l’approbation générale.

Un jour qu’il copiait dans la galerie un très-beau morceau d’après Raphaël, qui l’absorbait entièrement, deux dames qui visitaient les tableaux s’approchèrent de lui. À peine se laissa-t-il distraire un instant de son travail. L’une, entre deux âges, avait l’embonpoint et les couleurs d’une brillante santé ; l’autre était une jeune personne de vingt ans, au maintien doux et modeste. Le jeune peintre, après avoir jeté un seul regard sur elles, s’était remis à son ouvrage, et ne levait plus les yeux, lorsque la plus âgée se penchant de son côté comme pour mieux voir le ta-