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remplissait, en un mot, touts les devoirs que la religion et la nature imposent aux hommes vertueux.

Quoique M. Lloyd n’eût plus besoin des soins de madame Lewis, il lui avait cependant offert de continuer à habiter sa maison ; mais on comprend facilement qu’elle préféra de passer l’hiver auprès de ses parens qu’elle rendait si heureux, et dont elle pouvait à présent augmenter le bien être, au lieu de leur être à charge. C’était d’ailleurs le moment de l’instruction religieuse de Constantine, âgée alors de quinze ans. Elle était bien aise qu’elle la passât dans la retraite, et que son grand-père l’introduisît dans l’église chrétienne.

Ludovico retourna à Londres avec son oncle, le jeune Dumney, qui allait rejoindre son régiment. Il était d’un aimable caractère, et Ludovico s’était