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affectation de ses bons grands-parens et qui, chez le pasteur était unie, à beaucoup de savoir, et à l’esprit le plus aimable. Il fut enchanté aussi des beautés romantiques de cette contrée qu’il connaissait en partie par les descriptions de sa mère, et par le pinceau de son père, et qu’il parcourut avec le même enthousiasme, avec la même sensibilité poétique qui excitait si puissamment autrefois la jeune imagination de M. Lewis. Mais Alfred s’y livrait si complètement qu’il méprisait la prose de la vie réelle, et tous les soins qu’elle exige d’un homme raisonnable. Ludovico, au contraire, au retour de ses excursions, calmait son imagination exaltée, en traçant avec son pinceau ce qu’il venait d’admirer. Il se remettait ensuite, peu à peu, à toutes les occupations que son grand-père ou sa mère lui prescrivait. Il