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vaient cessé depuis tant d’années de regretter leur bien-aimée Agnès, allaient enfin la revoir avec deux enfans qui méritaient déjà toute leur tendresse. Il serait impossible de décrire la joie, le bonheur de cette famille, lorsqu’elle fut réunie. Bien des larmes furent versées et bien des peines retracées ; mais le délice du moment actuel effaçait tout. Ludovico, Constantine étaient serrés tour à tour dans les bras de leur respectable aïeul, et d’une grand-mère qui croyait retrouver sa jeunesse avec ses enfans chéris.

Ludovico devint le favori de son grand-père, dont la pénétration eut bientôt démêlé les vertus et le vrai génie qui distinguaient cet excellent jeune homme. Lui, de son côté, ne cessait d’admirer la simplicité, le bon sens, et par-dessus tout, la piété sans