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une plus grande valeur. Il permit donc au jeune homme de travailler aux siens avec assiduité. Ludovico commença par ceux qui étaient les plus avancés, et bientôt il put en présenter aussi au public. On supposa avec raison que ceux qui étaient restés dans la famille devaient être les meilleurs ; et la petite collection du modeste Ludovico trouva bien plus d’acheteurs que celle de Sinister, plus nombreuse et plus vantée. Ludovico s’était fait un devoir d’avertir de ce qu’il avait ajouté au travail de son père. S’il y perdit quelques acheteurs, cette intégrité lui valut des amis et des protecteurs. Plusieurs personnes mêmes achetèrent de ces morceaux parce qu’il y avait travaillé. Enfin il les plaça tous si bien, qu’il en retira une somme assez considérable. Il la porta d’abord à sa mère. Les cinq