Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/230

Cette page n’a pas encore été corrigée

aux vertus domestiques, et par-dessus tout à la religion sainte, dont le sien était si vivement pénétré. Ludovico, en même temps, répondait parfaitement aux espérances de son digne maître, à qui il devenait plus cher de jour en jour. Il faisait de très-grands progrès dans le bel art du graveur, quoiqu’il eût beaucoup plus d’inclination pour la peinture. Mais profitant du fatal exemple que son père lui avait laissé, il persista dans le travail auquel les circonstances et les bontés de son protecteur l’avaient appelé. Celui-ci croyant que ces deux états pouvaient très-bien s’allier, lui laissa quelques heures de la journée pour continuer à s’exercer au dessin et à la peinture. Il ne perdait pas un seul moment, et ne se permettait d’autres distractions que de fréquentes visites à sa mère. Ses jours étaient