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parti. Je jouis doublement de cette fortune, en pensant que je la dois à ses talens.

— À propos de cela, Madame, dit M. Joung, qu’avez vous fait de l’édition du poëme de votre mari ? vous ne l’avez pas vendue, j’espère.

— Non, Monsieur ; elle s’est trouvée si mal imprimée, que je n’en aurais tiré que peu de chose. Je n’ai pas voulu déshonorer un aussi bel ouvrage en le laissant à vil prix. Je l’ai encore toute entière, à l’exception de quelques exemplaires, mis en dépôt chez des libraires.

— Il faut que Ludovico aille les reprendre tous dès demain. Il viendra un moment où vous en tirerez peut-être aussi un grand parti. Ah ! comme tout ceci est la preuve que le trône du génie n’est qu’une vapeur, lorsque sa base