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ne croyait pas que M. Wrigth lui dût rien. Il n’avait qu’à se taire, et…

— Honte sur vous et sur lui, si vous achevez votre pensée ! s’écria M. Joung, avec la plus vive indignation, et sortant tout à fait de son calme accoutumé. Ainsi, ajouta-t-il, l’on regrette de n’avoir pas profité de l’ignorance et de la bonne foi d’une femme, pour dépouiller la veuve et l’orphelin. Madame Lewis, Monsieur, n’a besoin de rien dans ce moment. Elle ne doit pas un schilling. Elle et ses enfans sont pourvus et placés ; elle attendra l’échéance de ce qui lui est dû, et terminera régulièrement.

Ludovico rentrait avec la cassette : elle fut ouverte et l’obligation trouvée, liée avec quelques brouillons de poésie et des comptes de marchands. Elle était un peu déchirée, mais point effacée ; et l’avocat la reconnut pour