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petite campagne, et veut les établir dans cette agréable demeure. Une femme en qui il avait une entière confiance pour les soigner, vient de mourir. Il voudrait la remplacer par une bonne gouvernante en état de surveiller leur éducation, qui fut pieuse, vigilante, et qui, étant mère elle-même, sentit toute l’importance des devoirs qu’elle aura à remplir. En retour de ses soins, M. Lloyd et sa femme feront tout ce qui dépendra d’eux pour la rendre parfaitement heureuse et lui faire un sort avantageux. Je ne connais personne, madame Lewis, qui puisse mieux que vous, répondre à tout ce qu’on désire pour cette place, Il s’agit de savoir si vous voulez l’accepter.

Si vous pensez, Madame, que j’aie les qualités nécessaires, dit Agnès avec une noble modestie, je m’estimerais