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Agnès céda à la requête de son fils ; elle écrivit une très-longue lettre à ce père si chéri et si révéré, dans laquelle l’espoir de l’avenir était mêlé avec le chagrin du passé. Elle anticipait en idée sur le doux moment où elle irait les revoir et lui présenter ses enfans. Ludovico, et même Constantine, y joignirent quelques lignes et lui demandèrent sa bénédiction. Tous les trois ensuite se préparèrent pour l’heure du repos, en rendant grâce à la Providence qui, au travers de sombres nuages, les avait conduits par degrès dans une situation plus tranquille, mais madame Lewis aurait voulu que son Alfred en fût le témoin. Dans la confiance qu’il jouissait, dans une autre vie, d’un bonheur plus parfait et plus durable, elle passa la meilleure nuit qu’elle eût passée depuis long-temps.

Le matin suivant, proprement ha-