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à ses intérêts, ne perdra pas son temps, ne manquera pas au respect dû à ce bon maître et à sa femme. Vous, Ludovico, vous ne vous conduirez sûrement pas comme ceux dont j’ai tant eu à me plaindre ?

Que Dieu m’en préserve ! Madame, dit le jeune homme en levant au ciel, ses yeux humides.

Conservez toujours mon enfant, cette humble confiance envers le ciel, cette pieuse observance de vos devoirs. religieux ; augmentez en vertus en avançant en âge. Dès cette heure. vous faites partie de ma famille. Je vais tout préparer pour vous recevoir lundi. Allez à présent porter cette bonne nouvelle à votre mère ; c’est de sa main que je veux vous tenir.

Il y courut, et trouva cette bonne mère baignée de larmes. Elle venait de recevoir et de lire la réponse de son