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lez-vous me le promettre ? Moi, je vous promets de vous servir de père, et dejà je vous aime comme un fils.

Ludovico au comble de la joie, de la reconnaissance, de l’attendrissement, voulait l’exprimer à son digne ami, et ne le pouvait pas ; son cœur était trop plein. Honteux de ne pou voir retenir ses larmes vis-à-vis de M. Joung, dont l’air était si calme, il se tourna vers Mad. Joung, et vit que ses yeux étaient aussi humides. Alors, par un mouvement involontaire, il se précipita dans ses bras, et recula ensuite en lui jetant un regard qui disait tout ce qui était dans son cœur. Je vois tout ce que vous pensez, mon bon enfant, lui dit-elle, sans qu’il soit besoin de me le dire, et je suis assurée que, pour la première fois de ma vie, j’aurai un apprenti dans ma maison qui, loin de faire tort à son maître, veillera