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a fait, à signer un contrat et à devenir mon apprenti ?

Oh, Monsieur ! dit Ludovico avec l’expression de la surprise et de la joie, je serais trop heureux sans doute, mais… Mais ce Monsieur… j’ai vu… Ah, Monsieur ! cela ne se peut pas.

Eh bien ! qu’avez-vous vu ? répondit M. Joung ; qu’on m’a donné une grosse somme d’argent pour la pension et l’instruction de ce jeune homme pendant trois ans. Il en a dix-sept ; vous en avez quatorze ; je veux vous prendre pour cinq ans au lieu de trois, et pour rien du tout, en considération de ce que vous possédez déjà assez bien l’art du dessin, et que j’espère que les même soins, l’industrie, l’honnêteté, l’affection que vous avez déployée jusqu’à présent dans votre conduite avec vos parens, vous les aurez aussi avec moi et avec ma femme. Vou-