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grands génies. Sans doute il en faut un degré pour réussir dans les arts ; mais croyez que la sagesse et la persévérance sont bien plus nécessaires encore. Dans le fait, le vrai mérite du génie est que, dans un esprit sage et réglé, il est le plus grand stimulant de l’industrie ; mais, sans cette condition, il ne sert qu’à égarer, et la présomption arrête les progrès du talent.

Vous entendez, Charles, dit l’oncle à son neveu, et j’espère que vous en profiterez. Ils saluèrent tous deux monsieur Joung, et sortirent ensemble.

Vous avez entendu aussi, dit monsieur Joung à Ludovico, et j’espère que vous croyez à ce que j’ai dit. Oui, en vérité, Monsieur, répondit-il ; c’est le langage de ma mère ; c’est ce qu’elle m’a répété chaque jour.

— Vous n’aurez donc aucune répugnance à faire ce que ce jeune homme