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connaissance avait gravé ses traits dans la mémoire du sensible enfant. Le voilà, s’écria-t-il ; c’est lui-même, c’est mon premier bienfaiteur ! Oh quel plaisir me firent ces biscuits que ma mère désirait ! Mais il est mort aussi ; il est avec mon pauvre père. Ses larmes recommencèrent à couler, et celle de madame Joung s’y joignirent. Tous deux cherchèrent à se calmer en s’éloignant des images et des souvenirs qui les avaient attendris. En se rapprochant de sa place, les regards de Ludovico se portèrent sur un jeune garçon qui paraissait avoir un an ou deux de plus que lui, à qui M. Joung parlait. Un homme âgé, assis près d’une table, signait un parchemin qu’on fit aussi signer au jeune garçon. Ce vieillard remit ensuite à M. Joung plusieurs billets de banque, en disant : Voilà Monsieur, 350 pièces pour l’aprentis-