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elle devait sentir ses propres maux, ou plutôt l’excès de son abattement. Il lui envoya le lendemain plusieurs bouteilles d’excellent vin vieux. Une bonne femme âgée, qui le servait, accompagna l’envoi. Elle était chargée par son maître, de recommander à madame Lewis de prendre un logement pour l’été, dans quelque ferme près de Londres, où le bon air et du lait la remettraient sûrement. Jusqu’alors, M. Gurney la priait de permettre que cette femme lui apportât tous les jours les mets qui pouvaient contribuer au rétablissement de ses forces et à rendre un peu d’embonpoint au pauvre Ludovico, dont la maigreur et la pâleur attestaient ce qu’il avait souffert.