Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/199

Cette page n’a pas encore été corrigée

tout ce qu’il vous faut à tous pour votre deuil, comme vous étiez hier à la cérémonie. Je suppose que vous aviez emprunté vos vêtemens, puisque vous ne les avez plus aujourd’hui.

Madame Lewis en convint. La maitresse de la maison, qui était veuve aussi, lui en avait prété et en avait procuré à Ludovico. Ils les avaient rendus d’abord. Agnès destinait à cet usage la petite somme qu’elle avait demandée à son père ; et dans son empressement de payer ses dettes, elle n’avait pas pensé à autre chose. M. Gurney lui présenta un billet de banque de vingt pièces, en lui disant : Tu as encore un créancier, digne femme, paie-le en bonne amitié et en bons vœux pour son voyage. Il se hâta de sortir de la chambre avant qu’elle eût pu prononcer un mot de remercîment, mais ils les adressèrent au ciel, à cette bonne Providence qui leur avait