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mais le ciel lui en paiera l’intérêt. Ce n’est pas tout, jeune ami, j’ai vu que tu l’intéressais ; et l’ami Joung est un homme qui a une grande estime pour l’industrie et l’honnêteté réunies, et qui ne t’abandonnera pas. Moi, je n’aurai de long-temps l’occasion de revenir ici ; puis, je te l’ai dit, je n’entends rien à ton métier, et je ne l’aime pas, quoique je t’aime toi, parce que tu es sage et bon enfant. Sois-le toujours, mon fils, et prends conseil en toute occasion, d’abord de ta conscience, et puis de l’ami Joung qui connaît le genre de ton travail. Adieu, bonne mère, je te dis comme à ton fils : sois toujours comme à présent, résignée et raisonnable. Adieu petite fille, marche sur les traces de ta mère, et rien ne te manquera.

Il allait sortir ; mais sa bonté si généreuse, sa contenance si calme et si