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une bande de biscuits pour ma-petite sœur qui était malade et ne pouvait manger aucune autre chose ; et le lendemain il m’envoya, par le cocher de la diligence, dix fois plus que ne valait mon barbouillage. Oh ! si seulement j’avais pu le revoir et le remercier !

Ce Monsieur, reprit M. Joung, était mon beau frère, le frère de ma femme. Il nous a souvent raconté cette petite histoire. Le pauvre homme est mort à présent ; mais votre dessin est chez moi. Mistriss Joung l’aime beaucoup comme un présent et un souvenir de son frère. Elle sera heureuse de voir celui qui l’a fait, et de vous le montrer ; et quoiqu’il soit lié à de pénibles circonstances, vous serez bien aise de vous les retracer.

Madame Lewis rentra. M. Joung s’adressa à elle avec cette politesse respectueuse que tout être humain et