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vivement. Mais quoiqu’il fût bien déterminé à devenir son ami et son soutien au besoin, il l’était plus encore à tâcher de lui procurer les moyens et la consolation de sortir de la dépendance où la jetait son indigence.

Pendant qu’ils conversaient ensemble, la petite Constantine, alors âgée de huit ans, et qui était déjà très-utile à sa mère, entra avec un panier d’ouvrage passé dans son bras, et s’assit dans un coin pour travailler, ne croyant pas que les étrangers fissent la moindre attention à une petite fille. Mais les yeux du bon Quaker ne la quittaient pas. Il admirait son silence, son air, sage et réfléchi, et la douce innocence de sa jolie physionomie. Ludovico ayant appelé sa mère pour quelque explication relative aux peintures, le Quaker s’approcha de la petite, la questionna sur son ouvrage. Elle cousait des