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CHAPITRE XVII.

Le matin suivant, ils rendirent à la terre la dépouille mortelle de l’être chéri qu’ils avaient perdu, et commencèrent à arranger leur futur plan de vie. Les vœux d’Agnès auraient été de retourner vivre dans les montagnes du Cumberland ; mais elle n’avait là aucun moyen de gagner sa subsistance et celle de sa fille, et Ludovico moins encore. Il était trop jeune pour qu’elle pût l’abandonner seul dans le monde. Elle résolut donc de sacrifier pendant quelques années le bonheur de vivre avec sa famille, et de les employer à travailler pour payer ce qu’elle devait encore et se procurer de quoi vivre avec ses enfans, jusqu’au moment