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avec personne. M. Sinister sait bien ce que je lui dis hier. Ce dernier était déjà au bas de l’escalier ; et l’imprimeur allait le suivre ; mais le prudent Ludovico le retint en insistant pour qu’il prit tout de suite les livres qui lui convenaient, qu’il lui en donnât un reçu, et signât la promesse d’accorder du temps pour solder sa dette en fixant un terme. Il y consentit de bon cœur ; et l’on peut comprendre et la joie du jeune homme, d’être à l’abri de toute crainte, et l’étonnement d’Agnès qui ne pouvait comprendre comment son fils avait acquis deux protecteurs dont le nom seul tranquillisait leurs créanciers. Il lui expliqua tout ce qui s’était passé. Elle frémit, elle se réjouit, elle bénit le ciel et son Ludovico, et se hâta de lui servir un bon déjeûner dont il avait grand besoin, après tout ce qu’il avait