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autant ; et ce qui était plus fâcheut pour lui, c’est que M. Joung le connaissait aussi. Décidé à ne pas se rencontrer avec lui, il prit bien vite la résolution de s’en aller et se retourna du côté de la porte, jetant un regard à l’imprimeur, pour lui faire entendre de répéter à la veuve de M. Lewis, l’outrage dont il avait menacé son fils. Ludovico voyant cette intention, parla le premier. Je sais ce que vous allez dire à ma mère, dit-il à imprimeur, dès que Sinister fut sorti : écoutez-moi auparavant. Nous voulons vous payer honnêtement tout ce que nous vous devons, si vous voulez prendre patience. Mais si vous exécutez l’horrible menace que vous m’avez faite, j’ai un protecteur qui viendra me défendre, et que j’irai chercher au moment même : voilà son nom. En disant cela Ludovico lui mit dans la main l’adresse du