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de celui à qui elles étaient adressées ; il était déja sorti, et malgré sa froideur apparente et son humilité religieuse, il était content du bien qu’il venait de faire à ce pauvre enfant, et de celui qu’il lui ferait encore.

Quelques momens après, madame Lewis sortit du cabinet où elle avait été faire un dernier adieu aux restes inanimés de son Alfred. Elle préparait leur frugal déjeûner, quand l’imprimeur et M. Sinister entrèrent ensemble. Le premier demanda brusquement son argent. Alors Sinister s’avança avec une douceur et une politesse affectées, et du ton le plus insinuant, il dit à la veuve qu’il lui serait facile de payer cette dette puisqu’il venait exprès pour la tirer de peine, lui offrir d’acheter tout de suite toutes les peintures que son mari avait laissées. Hélas ! répondit madame Lewis, mon