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un très-bon homme, nommé John Joung, qui ne trouve aucune peine trop grande pour secourir l’indigent. C’est un graveur ; il doit s’entendre en peinture. J’irai le prier de venir voir ta propriété, et je te prie de ne pas souffrir que d’autres que lui te dirigent là-dessus, ni par la force, ni par la cajolerie. Attends l’ami que je t’enverrai, et prends courage. Rappelle-toi que tu es affligé, mais non dans un état désespéré ni abandonné. À présent, mon enfant, ne me retiens plus, car j’ai un ami qui m’attend.

Allez, homme bienfaisant, dit Ludovico en laissant retomber la main de l’étranger, qu’il avait saisie et qu’il pressait contre son cœur ; et puissent les bénédictions d’un jeune infortuné que vous sauvez du désespoir, reposer sur vous !

Ces paroles ne furent pas entendues