Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/179

Cette page n’a pas encore été corrigée

immobiles. On voyait qu’il avait l’habitude de renfermer en lui-même toutes ses sensations. Ses yeux étaient baissés, et ses mains croisées devant lui. Seulement il soupira quelquefois. Quand Ludovico eut fini son simple récit, le Quaker se leva et dit avec le même calme :

— Il faut que je te quitte, mon enfant, mais voilà mon adresse. Si ce que tu crains arrivait, ne te fais pas scrupule de m’envoyer chercher ; je serai bientôt là ; et voilà une guinée pour tes besoins du moment, qui me paraissent pressans. Je n’entends rien à ta profession ni à celle de ton père. Je ne peux donc décider de ce qui est à mes yeux vain et inutile. La secte des Quakers ou trembleurs, dont il se trouve beaucoup en Angleterre, méprise la peinture, et l’exclut de son culte et de ses habitations. Mais je connais