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pût les arrêter s’ils emportaient le corps. Il commença sa triste histoire. À peine eut-il fini, que les deux hommes descendirent sans rien porter. Le Quaker les interroge. Il se trouva que sur l’ordre de madame Lewis, ils venaient d’apporter le cercueil, qu’ils y avaient placé le défunt, et que Ludovico s’était alarmé sans raison. Cependant, d’après le témoignage de la maitresse de la maison, à qui le Quaker voulut parler aussi, il parut que du moins ce n’était pas sans sujet ; qu’il y avait vraiment à craindre que l’on ne se saisit du corps ; et que le jeune homme en avait été menacé la veille. Alors cet homme, ami des malheureux, bon et charitable, entra dans la chambre, s’assit, et se fit répéter par le pauvre jeune homme, tous les détail de la situation de sa famille. Sa contenance et sa physionomie étaient