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Le Quaker fut tout à coup frappé de l’idée que sans doute le père de ce pauvre enfant avait commis un suicide dont la justice prenait connaissance. Il s’informa si c’était cela ; et la douleur de Ludovico augmenta encore à cette supposition. Non, non, Monsieur ! s’écria-t-il. Dieu soit béni ! mon pére n’était pas capable d’une telle action ! Il était un bon chrétien. Pendant la maladie de langueur dont il est mort avant hier, il ne cessait de recommander son ame à son rédempteur. Je vois à présent que je ne ne suis pas aussi malheureux que j’aurais pû l’être ; mais combien je le suis encore !

Dis-moi donc, mon pauvre enfant, ce qui t’afflige si fort, et en quoi je puis t’aider !

Ludovico s’était relevé, et conduisit le Quaker à la porte par où les hommes devaient passer, pour qu’il