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présentât à son esprit, lorsqu’il entendit des voix d’homme qui montaient l’escalier, et qui ouvrirent brusquement la porte du cabinet. Il sentit son sang s’arrêter dans ses veines, et craignit un instant de retomber dans le même état que la veille. Mais le souvenir du désespoir de sa mère le soutint, et lui donna du courage. Il avala rapidement un verre d’eau, et par un effort désespéré, il courut à la porte du cabinet où les hommes étaient entrés. Que faites-vous là, s’écria-t-il ? que voulez-vous ? que demandez-vous ? au nom de Dieu, sortez de ce cabinet ! — Nous venons faire changer de place à ce mort : voilà tout, répondit un des hommes d’un ton bourru ; Ôtez-vous du chemin.

Un délire au-dessus de l’expression s’empara de Ludovico. Sans savoir ce qu’il faisait, il vola dans la rue, jeta