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dans celles des hommes, disait le roi David dans une de ses grandes détresses : le pauvre Ludovico disait de même. La mort de son père était une épreuve cruelle que Dieu leur envoyait, et qu’il fallait supporter avec résignation ; mais celle dont on le menaçait était au-dessus de ses forces.

Hors d’état de dormir, il se leva de bonne heure. Il ne savait que faire pour prévenir ce malheur, et se promenait dans la chambre avec agitation. Le corps de son père était dans un cabinet à côté, qui s’ouvrait sur le palier. Il écoutait sans cesse s’il n’entendait aucun bruit : un profond silence régnait encore autour de lui. Quoique bien aise du repos de sa mère, il s’impatientait qu’elle fût levée. Il voulait, sans lui en dire le motif, obtenir d’elle de hâter la cérémonie de l’enterrement. C’était la seule chose qui se