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prêter dix pièces pour son deuil et celui de ses enfans, et pour les besoins du moment. Elle avait une pleine confiance que sa requête lui serait accordée, et que même si le bon pasteur n’avait pas cette somme à sa disposition, il l’aurait bien vite trouvée chez ses paroissiens. Elle fit ensuite les arrangemens nécessaires pour l’ensevelissement de son mari, et mit à part l’argent qu’il lui fallait pour le faire enterrer sans luxe, mais cependant aussi honorablement qu’il lui était possible. Elle croyait le devoir au nom de son mari et à son fils ; mais ce qui lui restait pouvait à peine suffire jusqu’à la réponse de son père. Elle était bien aise de s’occuper de ces tristes détails, pendant qu’elle était seule, pour ménager la sensibilité de ses enfans Mais à peine avait-elle fini que la servante de la maison vint l’avertir que son fils était