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quelque droit légal sur elle. Il apprit avec une horreur inexprimable que cet homme avait répeté devant cette femme la menace de se saisir du corps de M. Lewis, et qu’il avait légalement le droit de l’exécuter.

De ce moment, le malheur du pauvre Ludovico devint intolérable. L’idée des restes de son vénéré père insultés, traités avec mépris, arrachés de chez eux, jetés peut-être à la voirie, lui fit une telle impression que son ame entière en fut bouleversée. À peine eut-il conjuré l’hôtesse de n’en rien dire à sa mère, que ses sens l’abandonnèrent, et qu’il tomba évanoui sur le plancher. Agnès ne dormait pas. Retirée dans sa chambre, elle écrivait à son père pour l’informer de sa perte ; et, pour la première fois, lui découvrant les circonstances de sa triste situation, elle lui, demandait de lui