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joyeux. Il serait vengé, et il aurait les tableaux pour la moitié de ce que Ludovico en avait refusé. L’imprimeur, content d’être payé, n’en demanderait pas davantage. Si par malheur, lui dit-il, ils étaient déjà vendus et l’argent dépensé, saisissez tous les tableaux commencés. Pour vous obliger, j’acheterai tout cela.

Ainsi qu’il l’avait promis, l’imprimeur, en se séparant de Sinister, alla d’abord au logement des Lewis. Il ne trouva dans la chambre, où il entra brusquement, que Ludovico et sa petite sœur. Le premier avait obtenu de sa mère qu’elle allât se reposer pendant quelques heures. À peine avait-il été seul, qu’il s’était hâté d’ôter de cette chambre tout ce qui avait appartenu à son père, et qui renouvelait à chaque instant la douleur d’Agnès. Il avait enfermé les esquisses, les pinceaux, la